© Julia Roussin
Équipe de l'Espace Culturel de Chaillol et bénévoles s'étaient donnés rendez-vous ce jeudi soir de mai devant le siège du Dauphiné libéré à Veurey pour une visite privilégiée généreusement offerte par le Journal. Nous fûmes rejoint par Pascale Aupol, directrice de la publicité Hautes Alpes et Julia Roussin, chef de publicité Hautes Alpes.
On nous a alors invité à enter dans ce grand bâtiment qui reflète le paysage, en apparence silencieux à l'heure où le plus grand nombre des journalistes a quitté les lieux. Nous avons gravi le grand escalier de colimaçon vers le dernier étage pour partager un repas convivial.
Pour commencer la visite, nous avons suivi notre guide Bruno, qui travaille au Dauphiné "dans le bureau" depuis de nombreuses années, et qui se prête avec bonne humeur et entrain avec 2 autres camarades à l'exercice des visites. Nous avons visionné un film sur l'histoire du journal. Après cette entrée en matière, nous sommes remontés jusqu'au département sport. Nous avons ensuite rencontré les deux journalistes s'occupant de la "une" et du site internet. Nous avons pu assister à la gestion de l'information en direct avec Jean-Pierre Souchon, rédacteur en chef du journal et le responsable WEB présents au moment de notre visite nocturne.
Puis nous sommes rentrés dans la partie "technique" de la création du journal. D'abord la matière première, le papier, roulé dans d'énormes bobines pesant plus d'une tonne et mesurant plus de 20 kilomètres chacune. Elles étaient placées suivant un plan précis pour permettre aux machines autopilotées de venir les chercher pour approvisionner les rotatives au dessus. Nous sommes ensuite rentrés dans "la cathédrale", la réserve de papier : température et hygrométrie contrôlée. impressionnant, de quoi faire fasse à une rupture d'approvisionnement : l'information doit sortir, intempéries etgrèves n'y font rien !
Puis, nous sommes arrivés au cœur du Dauphiné libéré. Un cœur battant très vite, à environ un journal toutes les secondes soit 80 000 journaux par heure. Deux énormes rotatives, se situent au centre de la pièce. Au dessus de nous les journaux se déplaçaient à toute vitesse dans des conduits suspendus. Les éditions du lendemain des différents départements s'y succédaient. Nous avons pu nous glisser derrière une vitre anti-bruit et rencontrer le chef d'équipe du service print, qui travaille avec son équipe de 22h à parfois plus de 4h du matin, réapprovisionnant, changeant les plaques, surveillant, vérifiant, calant, minutant... pour que les éditions puissent ensuite partir au service suivant : celui de l'emballage et de l'envoi.
Après emballage et étiquetage, plus de 80 camions transportent les exemplaires jusqu'à nos marchands de journaux pour que le lendemain, dès le réveil, nous puissions ouvrir l'édition du jour du Dauphiné.
Après cette visite passionnante et impressionnante, nous sommes repartis les oreilles un peu bourdonnantes, les bras chargés de journaux et magasines et avec un regard neuf sur la presse quotidienne régionale.